François Paris – Une image me poursuit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est toujours de cette manière que m’apparaît un dessin : un personnage, un paysage, une idée s’imposent et enfin le son s’en dégage, libérant la main.

 

Les dessins de François Paris semblent naître d’un désir d’histoires. Éléments parcellaires et essentiels d’un récit qui les dépassent, ils sont autant de chemins possibles activant un monde en permanente construction. Récupérées dans le flux des images circulant sur l’internet ou spécialement réalisées, les photographies qui servent à l’artiste de points de départ ont des qualités diverses. Singulières ou anecdotiques, elles évoquent souvent le corps ou la mécanique, le visage ou le crâne humain… Elles renvoient à la fugacité et à l’apparence.

Chaque dessin constitue le point de départ d’un récit elliptique à inventer. Les expositions de François Paris sont donc des scénarios ouverts, des séquences. En ce sens, on pourrait donc dire que ces œuvres empruntent autant au cinéma qu’à la photographie : les points de vue, les cadrages, les personnages, les indices, mais aussi et surtout, cette capacité à mettre en place des éléments capables d’ouvrir la voie à l’imaginaire.

Guillaume Mansart

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Une image me poursuit.

 

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